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multi-pratique
Dan
Ecrit le : 11 octobre 2007 à 22:36
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Citation (Le Vautour (méduse) @ 11 octobre 2007 à 22:32)
fessee.gif iinonono.gif

Oh oui,encore tongue.gif !!

Je suis médusé blink.gif ! wink.gif
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volatil33
Ecrit le : 11 octobre 2007 à 22:41
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Oups parti trop vite. En règle général je vol quand même souvent plus près de la pente en parapente mais cela tient au fait que je sors rarement le delta en condition faible pour faire un plouf et donc que quand je vol en delta les conditions sont plus turbulente et que je prend des marges supérieures, sauf en soaring en bord de mer ou le flux laminaire me permet de jouer "ventre à terre". J'ai fait il y a quelque années le même type de vol en montagne sur un même site une fois en mou et une fois en dur. Au même endroit un thermique collé à la pente régulière et sans obstacle. J'ai enchainé les huit à raz le relief avec les deux engins en passant aussi près avec l'un qu'avec l'autre. La maniabilité des deux ailes me le permetait.
Sauf à aller jouer dans de petite combes en parapente ce que ne permet pas le delta il m'arrive de jouer aussi près en delta qu'en parapente. Mais quand sur un même site il y a beaucoup de parapentes en l'air la vitesse supérieure du delta oblige à doubler les autres cela implique bien souvent de se tenir un peu plus à l'écart du relief pour avoir une trajectoire régulière et prévisible par les autres.
A+
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volatil33
Ecrit le : 11 octobre 2007 à 22:49
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Au fait mon prénom c'est François
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volatil33
Ecrit le : 11 octobre 2007 à 23:12
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Une dernière chose à prendre en considération est la proximité du pilote par rapport à l'aile et de la pente du relief survolé. En delta on est en gros un petit mètre sous l'aile si la pente survolée fait dans le 70 à 80 degré l'envergure de l'aile fait que si on veut se mettre les pieds dans les arbres le bout d'aile l'aura fait avant et donc mis l'ensemble "au vert"!!!
Le cône de suspentage des parapentes modernes met l'aile bien plus haut par rapport au pilote ce qui peu lui permettre de faire le singe sans risque que son matériel n'accroche.
Et comme tu le dits Cédric en delta si la barre de controle ou les cables latéraux accroche une branche c'est sans rémission l'arrêt définitif de l'engin.
En parapente le sac à viande qui passe dans les cimes peu toujours espérer casser quelque "brounchous" et passer au travers des fois ça le fait mais des fois ...pas!!!

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Le Vautour (méduse)
Ecrit le : 11 octobre 2007 à 23:15
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remarques trés justes..... smile.gif
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Dan
Ecrit le : 12 octobre 2007 à 08:17
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Juste encore une petite remarque sur la comparaison montagne/plaine.

Je ne suis pas entièrement d'accord avec notre vautour.
Bien que je ne sois pas encore très expérimenté sous mon chiffon,je trouve quand même qu'il n'est pas si rare de se prendre des pétards bien virulents sur les sites de plaine où je vole,dont la moyenne doit être de 120/130m de dénivelé.

Je vole sans vario et je ne peux donc pas donner de chiffres,mais il est assez courant que des pilotes racontent s'être pris des +6/+8 sur nos petits sites de paline merdiques mais au rendement parfois étonnant!!

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Cédric Estienne
Ecrit le : 12 octobre 2007 à 09:32
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Citation (volatil33 @ 11 octobre 2007 à 22:41)
Au même endroit un thermique collé à la pente régulière et sans obstacle. J'ai enchainé les huit à raz le relief avec les deux engins en passant aussi près avec l'un qu'avec l'autre. La maniabilité des deux ailes me le permetait.

C'est un élément intéressant !

J'allais également rajouter comme facteur déterminant la position couché ventre, tête en avant, qui n'engage pas à s'approcher trop du sol ou de la cime des arbres. Je pense que le cerveau impose une marge de sécurité bien plus grande (la frayeur se fait sentir bien avant) que lorsqu'on laisse trainer les jambes.

Donc au final, cette différence serait déterminée par :
- différence de géométrie de l'engin (risque d'accrochage)
- différence de plage de conditions de vol qui rendent le rase-cime peu utile et peu fréquent en delta
- différence de position du pilote (qui fait moins peur en parapente)

Et les facteurs suivants seraient sans doute peu déterminants :
- différence culturelle,
- maniabilité,
- différence de marge de sécurité nécessaire.

Pour la différence de vitesse de vol, je suis plus perplexe, car :
- mes souvenirs de soaring en file indienne ne me rappellent que quelques occurences de dépassement nécessaire (mais j'avais alors un Mambo un peu surtoilé, la différence de vitesse est bien plus marquée avec une aile de compète)
- j'évite les parapentes une fois sur trois en dégageant du relief mais deux fois sur trois en passant en dessous ou au dessus grâce au contrôle en tangage plus rapide qu'en roulis, comme l'a noté Cédric G

Bon, on peut peut-être repasser à la question de Cédric G ? En tout cas, j'ai noté que la grosse différence se situe surtout pour la prise de terrain.

En entrée en thermique, est-ce que les réflexes et le comportement sont comparables ? Y a-t-il un risque que la gestuelle soit "polluée" par un réflexe provenant de l'autre aéronef ?

Cédric Estienne.
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tof
Ecrit le : 12 octobre 2007 à 10:05
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Citation (volatil33 @ 11 octobre 2007 à 23:12)
Une dernière chose à prendre en considération est la proximité du pilote par rapport à l'aile et de la pente du relief survolé. En delta on est en gros un petit mètre sous l'aile si la pente survolée fait dans le 70 à 80 degré l'envergure de l'aile fait que si on veut se mettre les pieds dans les arbres le bout d'aile l'aura fait avant et donc mis l'ensemble "au vert"!!!

Parlez-en à Guillaume Schoeb qui a passé une petite année en corset... icon_redface.gif

Pour en revenir stricto sensu aux techniques de pilotages, ma femme qui est en train de faire de la pente-école delta, avec son brevet parapente m'a dit être perturbée par la vitesse (donc plus sur l'axe de tangage) que sur le roulis.

Son raisonnement tient au fait qu'en gros plutôt que tirer sur un frein et appuyer sur la sellette, elle appuie sur un montant (selon elle...). Je lui ai dit qu'en la regardant, c'était une fausse impression et surtout pas la gestuelle juste, puisque le contrôle sur l'axe de roulis doit surtout se faire par le positionnement du corps dans le trapèze et non pas en agissant sur les montants de trapèze....

Elle s'est trouvée déroutée lorsqu'elle a pris une bulle sur la pente école, ou le réflexe parapente en vol est de ralentir son aile dans la pompe. Là, il fallait qu'elle ait une tendance à garder un peu de vitesse... Le retour au sol a été un peu mémorable et a fait des cheveux blancs à notre moniteur....

Donc, j'ai passé un peu de temps à lui expliquer en quoi la vitesse du delta est un gage de sécurité.

J'ai simplement l'impression qu'entre un léger poussé sur la pente-école en delta et des mains un peu basses sur la même configuration en parapente n'a pas les mêmes effets, un peu désastreux, et pas très encourageants en delta...

Enfin, pour en revenir à ma propre expérience, j'ai tout de suite eu l'impression de pouvoir aller plus près du relief en parapente qu'en delta. D'abord, parce qu'au moment où j'ai commencé le parapente, on était toujours près du relief (finesses désastreuses) et on ne pensait pas encore pouvoir monter avec un tel engin. Et c'était tout de suite très ludique !

Un parapente est plus amorti dans la turbulence (et donc en effet, ne ferme pas tant que cela !), cela incite donc à laisser un peu plus "vivre" son aile (mais cela dit je n'ai jamais volé avec des voiles compètes pointues en parapente).

Globalement, le fait de faire du delta m'a rapidement permis de construire de vraies approches en parapente et le fait de faire du parapente m'a permis de mieux appréhender la masse d'air près du relief, et donc de m'en rapprocher un peu plus en delta.

Si j'avais plus de temps, je voudrais passer plus de temps avec les deux machines... Il se trouve que le fait qu'un parapente vieillisse plus mal (même dans le sac) a aussi une contrainte sur le budget. J'ai plus souvent changé de voile que de delta, alors que cela fait plus longtemps que je fais du delta (les budgets ne sont pas extensibles et la vie de famille non plus, mais je m'éloigne du sujet !)
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Le Vautour (méduse)
Ecrit le : 12 octobre 2007 à 10:58
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Citation
Je ne suis pas entièrement d'accord avec notre vautour.
Bien que je ne sois pas encore très expérimenté sous mon chiffon,je trouve quand même qu'il n'est pas si rare de se prendre des pétards bien virulents sur les sites de plaine où je vole,dont la moyenne doit être de 120/130m de dénivelé.

Je vole sans vario et je ne peux donc pas donner de chiffres,mais il est assez courant que des pilotes racontent s'être pris des +6/+8 sur nos petits sites de paline merdiques mais au rendement parfois étonnant!!


Si on le raconte c'est que c'est rare justement.... de plus ce ne sont pas de "vrais" thermiques mais des petites bulles et plus c'est petit plus l'entrée et la sortie sont violent. Ce sont comme tu dis des pétards et la dessus tu a raison...... en montagne ce qu'ils appelent des pétards serait pour nous une belle ascendance bien large...
En fait trouver une valeur vario supérieure à +4 en plaine est TRES rare alors qu'en montagne c'est trés fréquent. Il m'est arrivé de prendre du +10 en montagne et également de monter dans du +8 durant plus de trois minutes, de prendre plusieurs centaine de mètres, et de traverser ainsi un étage entier de cum... c'est pas forcément agréable mais c'est sans danger, tu a une énorme marge sous les pieds et la colonne est trés large. Par contre en plaine (à St Antonin) il m'est arrivé (trés rarement) de prendre des bulles à +6 en instantanné et là ça a beau ne durer au grand maximum qu'un vingtaine de secondes la proximité du sol et les fermetures assez importantes qu'il faut gérer (surtout si tu as une aile à partir du DHV2) rendent l'expérience beaucoup plus marquante.
Pour savoir combien tu prend sans vario dis toi qu'a partir de +6, si ça dure un peu, ton aile ne sera plus au dessus de toi, mais que tu la verras légèrement devant et qu'elle restera dans cette position, sans rappel de tangage, tant que tu seras dans la bulle et que tu auras l'impression étrange qu'elle te tire vers l'avant....
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damien
Ecrit le : 17 octobre 2007 à 14:05
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bonjours je me posait la question en quel matièrre sont fait les ailes du deltaplane et a combien de kilomètre heure ont peut aller reflexion.gif tongue.gif merci
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francois
Ecrit le : 17 octobre 2007 à 17:35
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salut Damien !

Les ailes delta sont le plus souvent réalisés avec des tubes alu (de la série des 7000, qualité aéronautique). Pour la toile, c'est le plus souvent du dacron ou encore du mylar (matériaux très similaires aux voiles de bateaux).

Pour ce qui est de la vitesse, on va dire qu'une aile "moyenne" vole en croisière à 50/55 km/h, et peut aller de 30km/h (vitesse mini, appelé aussi vitesse de décrochage) jusqu'à 80/90km/h (vitesse maxi).

Cependant, certaines ailes sont encore plus rapides.

@+
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Patrick Bouillet
Ecrit le : 18 octobre 2007 à 00:42
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Bonjour,

Je m'introduis dans le sujet... même si je ne suis pas légitime, puisque pratiquant uniquement le delta depuis 1992 et depuis 6 ans le rigide (le plus facile, l'EXXTACY).

En ce qui concerne le type d'aile, j'ai plus volé sous des stables spirales que neutres spirales (y compris pour ma poutre qui fait rien qu'à vouloir revenir en vol horizontal dans les 2 axes). J'ai cependant volé sous une instable spirale mais ceci était dû à un mauvais réglage (trop cabré) (Icaro XS Race 155) et ce comportement a disparu après avoir avancé le centrage.
Le comportement que tu as observé est sans doute dû au réglage, les ailes sont normalement stables spirales maintenant.

Pour la vitesse, j'ai atteint + de 90 km/ en souple mais c'était pour sortir d'un gros noir et là ça a été rock'n'roll du point de vu pilotage avec un phénomène de rouli hollandais très marqué (l'aile est incapable de voler droit et passe d'un bord sur l'autre). Il suffit de la ralentir pour retrouver un comportement normal. Mais en cas d'urgence, ça peut toujours servir.

En rigide, j'ai dépassé 110 km/h avec une très grande stabilité de route. Cependant à ces vitesses le passage dans les turbulences est très marqué avec des a-coups en tangage très secs dans la speed barre qui incitent à calmer le jeu. (le bourrier ne va-t-il pas se replier ?)
Par rapport aux souples perfos actuels, l'Exxtacy est à peu près au même niveau de finesse, mais en revanche, il est très facile de corriger une déviation de trajectoire par action sur les spoilers donc sans mouvement parasite du corps et donc en optimisant au max la trajectoire. En souple, Over drive tiré à fond, on a quand même un peu l'impression de piloter un camion. Donc en général, j'arrive plus haut et/ou plus vite qu'un souple. La vitesse de transition optimale pour mon aile se situe à 60/70 km/h.

Pour le décollage en rigide, un point à surveiller, l'incidence de l'aile au départ, surtout dans un décollage sans vent. Ces ailes pardonnent beaucoup moins les erreurs d'incidence, mais ça se gère très bien, je te rassure. La gestion des volets est vraiment un réel plus, à la fois pour le déco, le thermique et surtout l'atterrissage.

Ainsi, sur le Menez Hom avec 40 km/h de vent, j'ai bluffé des copains méduses, en me posant quasiment à la verticale, en gérant seulement les volets pour respecter le point d'aboutissement que je me suis fixé (tiré à fond, je passe de 15 de finesse à moins de 8...), ce qui me permet de me poser sur des terrains très courts, surtout quand il y a du vent.

Idem pour les thermiques asmathiques de plaine, que j'arrive à optimiser en jouant sur les volets et en diminuant ainsi ma vitesse de décrochage. ATTENTION cependant à ne pas faire le c... et à voler trop lent trop près du relief, décrochage, vrille et gros carton assuré.

Cependant, maintenant quand les parapentes tiennent sur le menez (même pas très haut du tout...) je sais que je peux tenir, donc j'y vais.

Pour la phase logistique, ce n'est pas pour moi un contrainte car je l'intègre comme une composante intégrante du vol. Même si je peux monter mon aile en 20 ", il se passe rarement moins d'1 h entre mon arrivée sur le site et le décollage proprement dit. Cette phase me permet de me préparer psychologiquement, d'observer la masse d'air, les copains en l'air et de rentrer progressivement dans mon vol. Les rares fois où j'ai voulu zaper cette phase, je ne me suis pas senti bien en l'air avant au moins 1/2h... Pas de plaisir, alors pourquoi y aller ?

Pour les thermiques de plaine, j'ai observé des +8 à partir d'une butte de 40 m de dénivelé (Tuchenn Kador en Bretagne) ! donc ça peut arracher aussi sévère en plaine.
Cependant, il est vrai que c'est plutôt en montagne que l'aérologie est la plus forte. Cet année à Laragne, j'ai eu les plus fortes zones de cisaillement qu'il m'ait été donné de rencontrer : -9 m/s sur 1 minute (les thermiques normalement ne rentrent pas sous terre, nous on le sait mais eux ?) puis dans la minute qui a suivi, + 7 intégré sur 3 mn ! Des séquences de machines à laver pendant 4 h qui te lessivent même en rigide, des sorties sous le vent des thermiques où tu te retrouves en apesanteur, de quoi préférer avoir une structure en dur au dessus de soi et prier pour rencontrer (enfin) un +2 anémique, mais aussi le pied de boucler des circuits de 100 km et plus en 3 h et moins !

Voili, voilu... bienvenu chez les durs, bons vols, vas-y progressivement (pour ne pas te faire peur), mais pas trop mou non plus pour progresser. Des écoles comme Prévol Delta, Delta Sud et plus tard les stages Métamorphoses d'Alain Chauvet (pour les formations que je connaisse) sauront t'amener au Nirvana du vol libre (CÉPABOçA ?)

A plus.

Patrick - le Chauve Rigide Nantais.
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Olivier
Ecrit le : 18 octobre 2007 à 01:00
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Bonjour,

Bi pratiquant, ayant commencé le delta puis le parapente, je n'ai pas les mêmes marges delta/parapente bien que j'en prenne plus que les autres pilotes parapente. La vitesse inférieure du parapente ainsi que l'absence de bout de plume dans mon champ de vision à l'horizontal m'encourage à passer plus près du relief. Je dois quand même avouer que la vigilance nécessaire pour raser le relief en delta peut être rapidement éprouvante. Par contre, en parapente, j'ai une vigilance accrue en thermique haché par rapport à la tenue de ma voile qui me donne l'impression d'être moins efficace.

J'ai un pilote parapente dans mon club qui vient de se mettre au delta et il nous a fait un compte-rendu très intéressant et je dois dire enthousiasment qui correspond à ce que tu recherches. Je lui parle de tes interrogations et espère qu'il partagera son expérience avec toi.

Olivier
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JMG
Ecrit le : 18 octobre 2007 à 23:00
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Citation (Olivier @ 18 octobre 2007 à 01:00)
J'ai un pilote parapente dans mon club qui vient de se mettre au delta et il nous a fait un compte-rendu très intéressant et je dois dire enthousiasment qui correspond à ce que tu recherches. Je lui parle de tes interrogations et espère qu'il partagera son expérience avec toi.

Pilote de parapente depuis 20 ans, j’avais envie de tâter du delta depuis longtemps, mais … le temps, les moyens…
Enfin cette année je viens de franchir le pas, et j’ai 14 vols au compteur.
Paresseux de nature, je fais un copier-coller du « compte-rendu » de mes impressions que j’avais publié sur le forum de mon club, sans en expurger les vannes foireuses.
Pour ce qui est de voler près du relief, pour l’instant, vu mon niveau, je ne m’en approche que de loin en delta. Tout ce que je peux comparer c’est que à 2 ou 3 reprises, je me suis fait jeter de ma trajectoire pour cause de vol un peu lent où j’aurais continué tout droit sous mon parapente !

Impressions d’un mou en cours de durcissement ne désespérant pas de devenir rigide

Après un vol qui avait tempéré mon enthousiAspres dans les Alpes du Sud, 5 vols en Espagne m’ont réconcilié avec le Delta (certains diront que j’exAger).
Pas de vol exceptionnel cependant, juste de bonnes sensations, pas encore le début d’une histoire d’amour, mais sa possibilité…Mes virages ne sont pas toujours homogènes, les prises de vitesse ne décoiffent pas (je n’ai encore volé que sous médium), mais je sens que la bête a envie de se laisser séduire.

Je trouve le vol un peu plus technique. Je ne parles pas de l’attero mais bien du vol. Le dosage tangage roulis m’a semblé moins facile que sous un parapente où il est possible de ne penser qu’au roulis dans le déclenchement du virage. Par contre le dosage du tangage devient un plaisir en transition, car l’action sur la barre est immédiatement sensible pour le pilote. Bien plus jouissif qu’en parapente ! Pour moi, c’est là que réside le plus par rapport au pilotage d’un parapente.
Le décollage s’il semble plus radical est une pure jouissance quand on sent l’aile prendre en charge dès le premier pas. Un peu comme quand on arrive à décoller par simple appui sur la ventrale et une action imperceptible sur les freins en parapente. C’est un peu plus limite quand on ne sent pas l’aile immédiatement et qu’on va la chercher avec la course, mais nous avons l’équivalent en parapente quand l’aile se dégonfle au moment où le pilote décide d’y aller.
Pour l’atterrissage de l’avion, pour l’instant je n’ai pratiqué que des « aérodromes », ce qui m’a aidé à ne pas lui briser les montants. Je vais continuer à travailler la précision de mes virages avant d’aller voler à la Moné où l’approche demande plus de précision, mais le posé lui même s’il reste impressionnant pour les spectateurs, reste très supportable (au moins sous le médium) pour un pilote à l’alcoolémie raisonnable.
Quoi d’autre ? Les réactions sont plus franches, et le vol couché c’est sympa, même si pour l’instant je trouve le champ de vision moins étendu qu’en parapente.
En conclusion, je suis sur un petit nuage en attendant d’en trouver un d’occase pour m’accrocher dessous. Bon il va falloir équiper la voiture de barres de toit et d’une échelle, aménager une place dans le garage…

Rassurez-vous (mais vous n’étiez peut-être pas effrayés), je compte bien continuer à voler lent, les pieds dans les arbres sous mon chiffon, le plus souvent possible. Je trouve toujours le parapente merveilleux, mais c’est vraiment sympa de découvrir une autre manière de s’envoyer en l’air !
D’ailleurs l’année prochaine je compte me remettre à l’ULM afin d’étendre un peu plus mon domaine de vol…
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