Version imprimable du sujet
Cliquez ici pour voir ce sujet dans son format original
FORUM DU DELTAPLANE > Tout le deltaplane > Ailes "Acro" avec mat....


Ecrit par: Alex "M16" Buatois 27 mai 2011 à 18:40
bonjour,

Je cherche une aile capable d'encaisser des wing over , des loops, une aile avec mat si possible , legere, et qui reste abordable niveau prix et pilotage, posé....etc

bref une aile pour evoluer vers l'acro.

Que me conseillez vous ? a vous de jouer ! je suis sur que certains d'entre vous pourront m'aider

Ecrit par: pierro 28 mai 2011 à 02:53
wills wing U2

Ecrit par: Invité : Alex 29 mai 2011 à 09:36
Seedwings spyder

Ecrit par: planplan 29 mai 2011 à 10:26
Arrêter un peu avec vos super ailes de compète biggrin.gif


Ecrit par: Alex "M16" Buatois 29 mai 2011 à 13:43
voila planplan!!!! il ya deja assez longtemps que jai vu la video de rudy effectuer le first loop au dessus de chamonix,.... cest vrai que depuis je me dis qu'on peut peut etre faire un loop ou de l'acro avec un medil simple surface....why not ??? probleme de solidité??? il est evident que ce n'est pas conseillé du tout je me demande si rudy est encore vivant... et vous ? reflexion.gif

autrement le will wings U2 a l'air detre au top...mais la jai pas 5000 euros a depenser laugh.gif

Ecrit par: planplan 29 mai 2011 à 15:18
Rudy kishazi est toujours vivant et habite près d'Annecy à VEYRIER DU LAC .
A mon avis aucune aile de série n'est conseillée pour l'accro. Tu peux toujours la renforcer aux points stratégiques, transversale etc... le mieux est de voir avec Tecma ou Ellipse.

Passer d'un médil à une U2 Wills Wings , c'est un peu brûler les étapes,non ?

Ecrit par: Alex "M16" Buatois 29 mai 2011 à 20:01
wé wé non mais je te rassure je vais pas courir acheter un U2 demain matin, et je n'ai aucune intention de bruler les etapes. ni les moyens d'ailleurs, mais par contre rester sur mon medil cheri et le renforcer ca oui ca me tente ,vu que ca se fait apperement sur des ailes destinées au chariot ulm ! je pensais faire des doubles cables lateraux mais il me semble que ce n'est pas l'endroit ou les pressions sont les plus fortes..

Ecrit par: Raymond Caux 30 mai 2011 à 15:17
...

Ecrit par: josephine 26 février 2012 à 21:48
Citation (Raymond Caux @ 30 mai 2011 à 14:17)


Vu que le delta existe depuis 30 ans, une démarche intéressante consiste à regarder ce qui s'est fait et se fait ailleurs. Bien sûr Rudy Kishazy a fait des loopings (plutôt des demi-tumblings aile posée sur le dos) avec une aile préhistorique, une sellette de balençoire et évidemment sans parachute, ce n'est pas forcément une raison pour persister dans cette direction.



bonsoir,

pour rudy kishazy (mon père), il ne s'agit pas de "demi tumbling aile posée sur le dos" mais bien de looping complet. il y a une video sur le net où l'on voit le looping.

sinon, oui il est toujours vivant!

Ecrit par: cédric 26 février 2012 à 23:43

bb.gif

Ecrit par: FrançoisF 27 février 2012 à 12:42
Objection votre honneur !
D'abord rendre toujours à César surtout quand c'est Bayard.
Au mois de mai 1972 Rudy Kishasy tente son premier looping et termine à l'hôpital.
Le Suisse Bayard réalise 3 loopings à Klosters avec vol passage dos voile et profil inversé en décembre 1975.
Rudy Kishasy a réalisé son premier looping en janvier 1976 !

Ecrit par: Invité : sinthomez 27 février 2012 à 13:50
trouves toi un topless (la mouette) , c'est quasi indestructible
Facile à piloter
Tu en trouves à 450 euros sur deltaplane.org



A+
Daniel

Ecrit par: nico de suisse 27 février 2012 à 20:12
Sinthomez, tu es en train de conseiller à un débutant qui vole sous Médil de s'acheter un sans-mât... la bonne blague! biggrin.gif

Alex, si tu veux aller plus loin dans ce que tu fais (cabrioles aériennes) , tu peux prendre n'importe quelle aile intermédiaire pour autant qu'elle soit révisée et réputée, récente de préférence.

Jamais je ne mettrai à dure épreuve une aile qui a de l'âge, ce serait un peu comme vouloir envoyer sa grand-maman faire du rugby... wacko.gif

Mettre des gros câbles latéraux est certainement la première chose à faire pour ce type d'activité, en dehors de la parfaite révision interne de l'aile réalisée par qqun de compétent. (oublie les commentaires du style "mon aile n'a jamais pris un seul coup", j'ai discuté avec un responsable technique qui hallucine sur le nombre de petits bobos que les ailes peuvent avoir sans que leurs proprios soient au courant...

Après cela, si tu veux te lancer dans l'accro (qui est une activité à risques bien plus grands que la simple activité de deltiste...), il faut commencer par faire des wing-overs corrects. Si je ne m'abuse, toutes les ailes intermédiaires te permettront d'en faire des magnifiques et de t'y habituer progressivement.

Comme dit Raymond, il faut une aile qui puisse emmagasiner de l'énergie. Une aile de début simple surface te permet de piquer comme un dingue et ne restitue rien du tout...(comme la tienne: tu arrives trop haut à un atterro, tu tires comme un cinglé et tu poses là où tu avais prévu de poser) Une aile intermédiaire restitue déjà bien (certaines évidemment plus que d'autres), et un sans-mât restitue un max (tu te trouves dans la même situation de l'approche trop haute, tu tires la barre pour descendre mais une fois à plat, l'aile ne freine pas et t'envoie dans les arbres de bout de piste, si ce n'est pas plus loin...!!)

C'est pour cette raison que pour un loop, il faut avoir une aile qui restitue le plus, ce qui donnera toutes les chances au pilote de ne pas s'arrêter sur le dos en milieu de boucle. N'essaie jamais d'en tirer un avec la médil!!!!!!

J'ai eu une progression similaire à tes débuts. J'ai encore récemment vu des vidéos de mes 10 premiers vols en delta. Je tirais la barre à fond, partais sur le côté en rigolant, n'avais peur de rien, je lâchais un main même et me disais que le looping serait pour bientôt laugh.gif ... J'ai passé assez rapidement à une aile intermédiaire, au 40e vol. La progression a continué, j'ai tiré mes premiers wings sans peur de rien et ai passé le cap des 90 degrés.

Si j'avais voulu bien faire niveau accro, j'aurais dû continuer de m'entraîner à fond sur mon intermédaire jusqu'à tirer des wings corrects avec une aisance certaine.


Au 85e vol, j'ai testé un sans mât T2C de Wills Wing. Je l'ai trouvé facile à décoller, relativement maniable par rapport à tout ce qu'on m'avait raconté des ailes perfos et l'ai posé correctement en serrant les fesses. Je me le suis payé et bien que je ne regrette pas cet achat après une cinquantaine de vols (cette machine est HALLUCINANTE!!:yahoo: ), je sais pertinemment que c'est cela qui m'a freiné dans ma progression en accro. (ce qui n'est peut-être pas plus mal, je viens d'être papa ;-)... bref tout ça pour te dire qu'en croyant accélérer le processus de l'apprentissage de l'accro, je l'ai assurément ralenti en me payant cette bête. En tirant les premiers wings avec, je me suis fait de belles frayeurs, c'est le moins qu'on puisse dire, et tout cela uniquement à cause de mon inexpérience décalée avec le type de machine qui ne "pardonne pas"

Bref, je ne vais pas écrire un bouquin, rolleyes.gif , mais si ce que je te raconte peut t'aider à économiser du temps et des dents, ben c'est tout ça de gagné pour toi!

à+ Alex smile.gif

Ecrit par: Invité : sinthomez 27 février 2012 à 23:36
J'ai répondu à sa question (Je cherche une aile capable d'encaisser des wing over , des loops, une aile avec mat si possible , legere, et qui reste abordable niveau prix et pilotage, posé....etc)
Bien sur je ne conseille pas dés le premier vol de faire des wing over ou des loopings, il ne faut pas grillé les etapes.
Nico , je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis "si tu veux aller plus loin dans ce que tu fais (cabrioles aériennes) , tu peux prendre n'importe quelle aile intermédiaire pour autant qu'elle soit révisée et réputée, récente de préférence.
Pour moi , un topless révisé , cable inf changé sera plus costaud qu'une aile intermediaire . Il existe pas mal d'exemple où des sans mat qui sont passés en g negatif n'ont pas cassés . Je ne dirais pas la meme chose pour une aile à mat.
Quand a passer du médil au topless directement , je ne le conseille pas mais c'est faisable. Tout dépend des conditions , décollage facile , conditions calmes , grand attérrissage avec approche bien dégagé et une bonne vingtaine de vols avant de commencer à faire le con !

Ecrit par: Alex "M16" Buatois 28 février 2012 à 01:44
merci pour toute vos reponses , je prends !! il est vrai que ca me titille d'evoluer vers une aile plus prefo, cest dans la logique , j'ai fais voler 2 copains de dijon aux 2 alpes le WE dernier, ils n'avaient quazi jamais volés en montagne ils etaient ravis et ont volés sur topless2 , et m'ont dis que je pouvais presque direct passer sur topless sans trop de soucis, (peut etre pas sur le site des 2 alpes parce que l'attero peut etre assez delicat parfois) j'ai quand meme beaucoup de vols sur medil (environ 70) et ils m'ont dit que si j'achetai une aile intermediaire, j'allais vite m'ennuyer pour une aile que je payerai peut etre cher et que je devrai changer rapidement (bon honnetement je pense qu'avec un beau mambo recent ya deja moyen de se faire plaiz..) ils m'ont donc conseillé le topless qui est apparement assez facile et accessible a tous les niveaux (prix etc..) c'est vrai que ca tourne aux environ de 450 et ca reste abordable pour mon budget , dans tous les cas je vous rassure si j'achete ce type d'aile je retourne direct a l'ecole pour un stage perfectionnement yahoo.gif

Ecrit par: nico de suisse 28 février 2012 à 02:25
J'entends bien, Sinthomez, et pardonne-moi pour le ton de ma première phrase. Je ne voulais pas t'agresser ou médire ton avis. J'aurai simplement dû écrire tout mon texte sans la première ligne...

Les sans-mât, surtout les récents, sont évidemment très solides. Le T2C, lors d'un test de charge, aile montée sur remorque avec le nez en l'air, la voile perpendiculaire au vent relatif, a même fait péter le système d'arrimage tellement elle était résistante, sans que l'aile ne se brise ou les câbles latéraux, ai-je ouï dire... En ce qui concerne les G négatifs, je ne pense pas qu'en règle générale les sans mâts puissent rivaliser avec la résistance des câbles supérieur d'un mât.

En dehors de cela, le vol ne consiste pas qu'au moment où l'on est en l'air, mais également à celui où l'on décolle, approche ou pose. Je reste persuadé qu'Alex, ou tout autre personne au même niveau d'expérience qui se fait plaisir, assure et "envoie du gros pour le matos qu'il a" (je me réfère aux vidéos qu'il a postées sur youtube), a de fortes chances d'être très étonné des comportements qu'une aile plus "pointue" peut avoir au moment d'une prise de vitesse, par rapport à une aile de début. Idem en ce qui concerne l'atterrissage, qu'Alex maîtrise avec son aile dans des espaces réduits.

Je me souviens des tous premiers atterros avec mon intermédiaire. Je suis parti plus d'une fois en "roulis hollandais", par manque d'étarquage et surtout d'expérience (surpilotage). Avec un sans-mât, ce phénomène est encore plus fréquent chez les pilotes inexpérimentés, alors que les pros se sentent toujours "comme sur des rails" (pour info, je ne suis de loin pas encore comme eux et me considère comme un débutant). Maîtriser le vol rectiligne avec une bête de course à plus de 100 km/h ne relève pas de la facilité et s'acquiert avec de l'expérience. Il m'est arrivé que mon T2 veuille retirer un deuxième ou 3e wing alors que cela n'était pas désiré de ma part wacko.gif

En ce qui concerne les G négatifs, il n'est pas question de se retrouver dans cette position et c'est pour cela que je recommande à Alex de progresser sans brûler les étapes, en faisant, comme on me l'a souvent conseillé, des wings de plus en plus engagés, avec une aile saine et des câbles de rappel, afin d'éviter de se mettre dans une position qui pourrait s'avérer très inconfortable pour la santé du pilote.

Evidemment qu'il est possible de passer d'une aile facile à une aile bcp plus exigeante par conditions optimales, ce qui ne veut pas dire que c'est une bonne option. Le problème c'est que ces conditions ne sont réunies que lorsqu'on achète, teste l'aile ou qu'on fait ses premiers vols avec, pour les plus prudents. Comme peu de gens peuvent se permettre d'avoir deux ailes, forcément qu'arrive vite un jour ou le déco est plus difficile, l'approche plus complexe et le terrain plus petit. Très vite, selon les dires de mon prof de deltaplane, beaucoup de pilotes ayant acquis une aile trop perfo commencent à avoir peur de voler ou d'atterrir et diminuent leur nombre de sorties annuelles.

Je n'ai jamais volé l'aile que tu lui recommandes, donc je ne peux pas en parler. Chaque personne est différente et il n'y a pas de règles. Je fais partie de ceux qui ont changé d'aile vraiment tôt et me suis fait prendre pour un gros taré sur les forums anglophones, donc mes conseils sont boiteux (faites ce que je dis mais pas ce que je fais;). J'ai flirté (et flirte encore parfois) avec le sentiment que mon prof m'a décrit. Je ne fais ici qu'une synthèse de ma maigre expérience et de tous les conseils que j'ai pu recevoir. J'adore mon aile mais reste persuadé qu'au niveau de l'acro elle a été un frein dans mon évolution. J'ai d'ailleurs mis de côté cette discipline pour un temps et attends de la maîtriser parfaitement pour éviter de refaire des bêtises.

Fly safe tongue.gif

PS: pour l'acro Alex, encore quelques recommandations qu'on m'a données:
- aile entiérement révisée
- acro à faire par temps neutre, pas de thermiques!
- meilleur au-dessus de feuillus
- parachute replié récemment (4 secondes d'ouverture en moins peuvent sauver)
- distance du sol mini 250 mètres et encore... plus c'est haut, plus c'est safe!
- pouvoir ouvrir son parachute des deux mains, c'est mieux
- 2e parachute par superflu
- choisir entre vol session acro et vol distance... tirer des figures au retour d'un vol de 3 heures n'est pas le bon plan
- contrôler avant chaque vol encore plus son aile (cosses, câbles latéraux, etc)
- aile plutôt centrée "avant" pour plus d'aisance dans les piqués
- Jusqu'à preuve du contraire, on n'a qu'une vie... économiser sur son matos, c'est pas le meilleur des plans
- s'entourer de personnes compétentes dans le domaine
- et... avoir une grosse paire de c... laugh.gif

Pour conclure mon 2e chapitre sur le sujet tongue.gif , Alex, puisque tu sembles déjà emballé par le topless, je me permets de souligner un extrait du post de Sinthomez: "Quand a passer du médil au topless directement , je ne le conseille pas".

Et je finirai par une question qui brûle terriblement mes lèvres: ceux qui ont volé avec toi récemment et qui t'ont conseillé cette aile pratiquent-ils l'acro et sont-ils au courant de ce que tu comptes en faire?...

Ecrit par: Invité : sinthomez 28 février 2012 à 14:03
c'est qui les deux potes de Dijon ?
D'ancien parapentistes ?
Je connais bien Dijon , j'ai été president et secretaire du club des ailes de Bourgogne
Si tu as 70 vols en medil , tu peux passer sur topless directement mais attention !
Comme je l'ai dit auparavent, certaines précautions sont à prendre : décollage bien dégagé, grand attéro qui pardonnera une mauvaise approche, conditions météo calmes .
Le Sapenay par exemple est un excellent site pour l'apprentissage.
Je te conseille aussi de faire tes premiers vols avec radio , assisté d'un pilote expérimenté .
Ce n'ai pas tout à fait comparable ,j'ai fais voler un ami ,qui n'avait qu'une quinzaine de vols en fuji, sur un top secret. Nous sommes allés à Annecy pour un premier vol . Pour le deuxieme, il a décollé du tremplin nord de Saint hil.
A+
Daniel

Ecrit par: Invité : sinthomez 29 février 2012 à 00:24
Bonsoir Nico,
en G négatif , un sans mat est plus costaud qu'une aile classique!
Explications :
Pour l'aile classique : les cables superieurs n'ont pas un allongement infini. Ainsi ce type d'aile garde une prise au vent maximum quand elle passe sur le dos. Et lorsque que les cables cassent , c'est foutu.
Pour le sans mat: je dirai que le carbone , c'est comme le rozeau, il pli et ne rompt pas . C'est à dire que lorsqu 'il a plié , il a moin de prise au vent. Et bien pour le sans mat , c'est pareil . Plus la transversale pli et moins l'aile offre de résistance au vent .
C'est ce qui avait été constaté lors des essai au banc sur camion , aile avec le nez vers le bas et extrados vers l'avant. Ils n'ont pas réussi à casser le topless. Puissance du camion insuffisante

A+

Ecrit par: pierro 29 février 2012 à 17:25
Je pense qu'il faut recentrer la discussion sur le sujet de départ, à saoir quelle aile est adapté pour qu'alex continue sa progression en accro.


il est cair que pour pouvoir passer des figure "radicale", une aile sans mat de type topless ou plus récent seras plus adapté, mais cela au prix d'un long apprentissage de maitrise de l'aile, au risque de se faire peur et de, comme le dit justement le prof de nico( avec qui j'ai aussi appris quelque trucs), finir par voler moins parce que, peur de décoller, peur d'attérir, ou peur de paser sur le toit en condition turbulente.

Il est clair aussi qu'après 70 vols sous médil, aucun pilote ne peut prendre en main un sans mats rapidement, et encore moin faire de l'accro rapidement. c'est un peu comme si on passait du tricycle autour de la maison, pour le lendemain prendre le départ du tour de france. Même un pilote très doué et très très motivé (c'est le cas d'alex) risque de freiner sa progression en prenant une aile trop difficile après trop peu de vol.

Donc à mon avis, et c'est ce que j'ai fais personnelement, le passage sous une double surface perfo à mat est obligatoire pour continuer correctement sa progression en accro.

Alex, je t'assure, tu te feras déjà très plaisir sous une bonne double surface à mats, que tu peut aussi trouver certainement pour pas très cher. Et tu seras aussi surpris du gain de performance et de restitution de l'énergie par rapport à ton médil. Faire des wing over te feras déjà de bonne grosse décharge d'adrénaline et il te faudra du temps pour maitriser parfaitement tout cela ! mais le plus important est que tu continueras à te faire plaisir, sans te faire (trop) peur. Alors que sous une topless (ou autre sans mats) l'écart de performance sera très impressionnant et tu risque plus de te faire peur.

L'accro n'est pas du tout le même discipline que le vol de distance, et la maitrise de son aile est beaucoup plus importante pour faire un looping en toute sécurité que pour faire 50 bornes !

enfin bref, je ne comptais pas écrire beaucoup, mais ça fais déjà pas mal...

Fly safe !

PS, pour infos, j'ai fais 60 vols sous simple surface, avant de passer à divers XS, sous lesquels j'ai fais aussi environ 60 vols, pour ensuite passer sous topless. Et je me suis fais vachement peur lors de mes premiers vole en topless, pour finir par passer un loop avec laugh.gif loop qui était limite ! depuis, je vole en combat et je commence seulement de bien maitriser toute cette énergie, après plus de 250 vols en tout.

Ecrit par: Invité : sinthomez 29 février 2012 à 22:59
Pour ma part , je suis passé du racer La mouette au topless 2 . Et bien ,à part un retour au neutre moins marqué en tangage , je n'ai pas trouvé une grande différence et aucune difficulté particuliaire en terme de pilotage .Si Je trouvais que le topless était plus physique.
En ce qui concerne les sans mat d'aujourd'hui , je ne peux pas en parler , je suis en rigide depuis plus de dix ans . La derniere fois que j'ai volé avec un sans mat , c'était il y a quatre ans avec un f1 sans mat (transversale alu )que denis Poidevin m'avait gentiment donné.

les sans mats modernes sont ils plus délicats à piloter que les premiers sans mat d'il y a quinze ans ?

A+
Daniel

Ecrit par: pierro 29 février 2012 à 23:48
Donc tu es passé, comme je le préconise, d'un double surface à un sans mat, pas de saut simple surface - sans-mat.

pour les sans-mat d'aujourd'hui, ils sont clairement plus maniable qu'une topless 3 (celle que j'avais), mais rendent aussi clairement plus d'énergie après une forte prise de vitesse, d'ou plus de difficulté à gérer cela, surtout en venant d'un simple surface.

Ecrit par: nico de suisse 01 mars 2012 à 00:08
"Six années durant Siddhartha et ses disciples vécurent dans le silence sans jamais quitter la forêt. Pour toute boisson, ils avaient la pluie, pour toute nourriture, les grains de riz sauvage, une écuelle de boue ou les fientes des oiseaux de passage. Pour maitriser la souffrance, ils fortifiaient leurs esprits pour oublier le corps. Puis un jour Siddhartha entendit un vieux maître de musique qui passait en bateau sur le fleuve dire à son élève : « Si tu tends trop la corde elle casse. Si tu ne l’a tends pas assez elle ne sonne pas. »"

wink.gif

Alex, je te recommande la voi(l)e du milieu... (cependant pas besoin de manger des fientes d'oiseaux pour économiser sur ta prochaine aile laugh.gif )

Ecrit par: planplan 01 mars 2012 à 05:39
Encourager les débutants à brûler les étapes surtout au niveau du choix d'aile, ce n'est pas rendre service, ni à l'activité , ni au pilote.
Avant de passer au sans mât, il y à de la marge. pourquoi pas déja une double surface intermédiaire genre Fuji ou autres Sport2, Space , Sting3.
Et pourquoi aussi encourager un pilote débutant volant sous médil à faire des loopings avec un topless.
A l'époque, d'après ce que j'avais lu dans le magazine vol libre, les ailes homologuées au USA supportaient 9 G en positif et 6 G en négatif. Elles pesaient souvent près de 38 kg.
En allemagne, le DHV , c'était 6 G en positif et 3 en négatif. Si c'est toujours le cas une aile US actuelle est certainement bien aussi robuste qu'un topless, en tous les cas aussi suffisante pour faire des wings.
Si tu veux faire de l'accro, questions renforts de l'aile ça vaudrait la peine de demander un avis aux constructeurs encore existants; Ellipse ou Tecma, Ulteam.
je pense perso qu'il faudra déja changer les cables latéraux, renforcer tes transversales, la quille et les montants.




Ecrit par: pierro 01 mars 2012 à 12:49
planplan, peut être que l'on s'est mal exprimé, mais on encourage en aucun cas ales de faire des looping en topless, bien au contraire !! je suis tout a fais d'accord avec toi pour dire qu'il est INDISPENSABLE de passer sous double surface a mat avant le sans-mat, et spécialement pour faire de l'accro !

Ecrit par: Raymond Caux 01 mars 2012 à 13:44
...

Ecrit par: Alex "M16" Buatois 02 mars 2012 à 01:21
merci pour toutes ces infos elles m'ont biensur aidé a me decider....et a ne pas passer direct sur topless, comme dit nico je n'ai pas envie de ralentir ma progression qui jusqu'a present se passe plutot bien, et il est clair que je n'irai pas envoyer des loops direct avec un topless , je verrais plus tard,

je vais aller emprunter le Jean de synairgie de mon copain renaud j'aimerai voir deja la difference, apparement c'est une aile double surface qui a bonne reputation et qui a l'air sympa et biensur plus performante qu'un medil,

certains connaissent cette aile ??

Ecrit par: CVRN 02 mars 2012 à 12:48
Bonjour Alex,

Le Jean's est une très bonne aile de sortie d'école. Très maniable, légère, décolle et pose bien.

Bon l'absence d'over drive, le fait plus ressembler à un Mambo au niveau du comportement et des perfos qu'à une XS par exemple.

Pas de souci sur une aile qui a quand même une 20 aine d'année. Fais une bonne révision avant de t'envoyer en l'air avec (notamment les câbles latéraux).

Bons vols de début de saison.

amicalement

Patrick
CVRN

Ecrit par: rvoog 05 mai 2012 à 21:48
Puisqu'on cite le Mambo: j'en ai un et je me demande quelle en sont les limites. Etant à peu pres aussi pietre pilote que motivé pour - un jour - passer un loop, je me demande jusqu'a ou je peux/dois aller avec mon Mambo avant de m'orienter vers un modele plus... acrobatique.... D'ou ma seconde question: quel modele apres un Mambo?.

Ecrit par: josephine 20 octobre 2012 à 16:18
Citation (FrançoisF @ 27 February 2012 à 12:42)
Objection votre honneur !
D'abord rendre toujours à César surtout quand c'est Bayard.
Au mois de mai 1972 Rudy Kishasy tente son premier looping et termine à l'hôpital.
Le Suisse Bayard réalise 3 loopings à Klosters avec vol passage dos voile et profil inversé en décembre 1975.
Rudy Kishasy a réalisé son premier looping en janvier 1976 !

Bonjour,

c'est dommage qu'une personne qui fait du delta (comme vous apparemment) ne sache pas faire la différence entre un tumbling et un looping... et du coup, se permette d'écrire des informations fausses et de mettre en doute la parole de mon père (Rudy Kishazy) qui sait quand même ce qu'il a fait lui même...

Le monde entier a reconnu que c'est Rudy Kishazy qui a été le premier à réaliser un looping et non un tumbling.

Pour un looping : la voile reste gonflée dans le même sens pendant tout le looping. Voir la vidéo du looping de Rudy Kishazy + haut dans le post ou sur youtube : on voit que la voile ne s'inverse pas. Et Le premier looping revient à Rudy Kishazy en novembre 1975.

Pour un tumbling, la voile s'inverse (se gonfle à l'envers = profil inversé comme vous dites) comme on peut le voir sur la photo de M. Bayard pendant l'action, donc il s'agit bien d'un tumbling.
A noter tout de même que réaliser un tumbling est aussi un exploit qui revient à M. Bayart.

Ecrit par: FrançoisF 20 octobre 2012 à 17:22
Citation (josephine @ 20 October 2012 à 16:18)




Pour un tumbling, la voile s'inverse (se gonfle à l'envers = profil inversé comme vous dites) comme on peut le voir sur la photo de M. Bayard pendant l'action, donc il s'agit bien d'un tumbling.
A noter tout de même que réaliser un tumbling est aussi un exploit qui revient à M. Bayart.

Bonjour Joséphine,
Je ne veux surtout pas me lancer dans une histoire de révisionniste. Il suffit de reprendre les articles de l'époque de: Dragonflyg Mag, Hanggliding Mag vol libre magasine et autres.
A cette époque là je volais déjà en delta. J'ai volé avec votre père lors de sa démonstration de looping à Luchon et également à Chamonix.
Je lui tire mon chapeau pour avoir osé et de plus avec les ailes de l'époque, même si son aile était spécialement préparé par Bill Moyes.
Quand à la différence entre un looping et un tumbling vole inversé ou pas, là il y a problème:
Je n'ai jamais passé de looping pourtant parfois très décidé à le tenter dans les années 77/78 avec mon fledge2 mais jamais parfaitement passage dos. Donc le looping connait pas. Par contre le tumbling je connais pour l'avoir parfaitement passé et là je peut en parler, pouvant vous assurer que le sens n'est pas le même, les conséquences ne sont pas les mêmes non plus.
Donc pour faire court:
Pour un looping comme papa le nez de l'aile part vers le haut, voile inversé ou pas.
Pour un tumbling le nez de l'aile part vers le bas, voile inversé à tout les coups et le pilote, aussi à tout les coup, percute la quille.
Bien amicalement
FrançoisF

Ecrit par: josephine 20 octobre 2012 à 18:37
Citation (FrançoisF @ 20 October 2012 à 17:22)
Bonjour Joséphine,
Je ne veux surtout pas me lancer dans une histoire de révisionniste. Il suffit de reprendre les articles de l'époque de: Dragonflyg Mag, Hanggliding Mag vol libre magasine et autres.
A cette époque là je volais déjà en delta. J'ai volé avec votre père lors de ça démonstration de looping à Luchon, également à Chamonix et je lui tire mon chapeau pour avoir osé et de plus avec les ailes de l'époque, même si son aile était spécialement préparé par Bill Moyes.
Quand à la différence entre un looping et un tumbling vole inversé ou pas, là il y a problème:
Je n'ai jamais passé de looping pourtant parfois très décidé à le tenter dans les années 77/78 avec mon fledge2 mais jamais parfaitement passage dos. Donc le looping connait pas. Par contre le tumbling je connais pour l'avoir parfaitement passé et là je peut en parler, pouvant vous assurer que le sens n'est pas le même, les conséquences ne sont pas les mêmes non plus.
Donc pour faire court:
Pour un looping comme papa le nez de l'aile part vers le haut, voile inversé ou pas.
Pour un tumbling le nez de l'aile part vers le bas, voile inversé à tout les coups et le pilote, aussi à tout les coup, percute la quille.
Bien amicalement
FrançoisF

pourtant ce n'est pas compliqué à comprendre.

le tumbling est ce qu'il y a sur la photo et la voile est à un moment donnée inversée ce qui caractérise le tumbling (upside/down). Le tumbling peut être maitrisé (ex : photo de bayart) ou non maitrisé. Sur la photo Bayart réalise bien son tumbling en étant allé an haut.

le looping est ce qu'il y a sur la vidéo où l'on voit mon père le faire. Il le fait aussi en allant en haut mais pas de voile inversée.

Maintenant, si vous voulez avoir des éclaircissements, je peux vous donner par MP le numéro de téléphone de mon père qui se propose de vous expliquer. je crois que je ne peux pas faire mieux que de vous renvoyer vers lui directement...

Pour les magazines, il faut voir ce qui est écrit dedans parce que des infos erronées, il y en a dans tous les domaines dès qu'on parle un peu technique... Donc la meilleure info vient quand même des gens qui ont réalisé eux-mêmes les tumblings et loopings...

Ecrit par: pioupiou 20 octobre 2012 à 19:10
Puisqu'on cite le Mambo: j'en ai un et je me demande quelle en sont les limites. Etant à peu pres aussi pietre pilote que motivé pour - un jour - passer un loop, je me demande jusqu'a ou je peux/dois aller avec mon Mambo avant de m'orienter vers un modele plus... acrobatique.... D'ou ma seconde question: quel modele apres un Mambo?.

Ecrit par: FrançoisF 20 octobre 2012 à 20:16
Citation (josephine @ 20 October 2012 à 18:37)
Sur la photo Bayart réalise bien son tumbling en étant allé an haut.


Ok Joséphine je vais aller dans votre sens (!)
Donc lorsqu'un looping et suivi d'un passage dos voile inversé plus où moins long, terminé toujours dans un même sens, comme peuvent le réaliser les appareils dont le pilote est sanglé sur son siège, cela s'appelle donc pour vous " un tumbling".
Bayard pour réalisé, je vais dire cette figure, était debout dans le trapèze les pieds dans les cales. Après avoir piqué afin de prendre de la vitesse en tirant sur le trapèze, il poussait, l'aile montait et elle passait sur le dos. Sa vitesse n'étant pas suffisante pour être centrifugé, les lobes s' inversés lors du passage dos. (TRÈS IMPORTANT à fin de bonne compréhension finale) l'aile alors continué à voler sur le dos et grâce aux cales qui maintenaient ses pieds il ne tombait pas dans la voile pendant cette phase. A aucun moment l'aile ne s'arrête pour aller dans l'autre sens pour effectuer ce que j'appelle, improprement d'après vous, un tumbling.
Votre père avait la même technique avec une différence de taille, sa vitesse au moment de la ressource étant idéale il était donc centrifugé. A ce moment là les cales bloquant ses pieds ne lui servaient plus mais étaient là aux cas-ou.
Pour conclure et afin de donner sa part de gloire à Rudy, on est tous d'accord pour dire que la première boucle parfaite en aile delta a été réalisé par Rudy Kishasy.

Je veux bien parler avec Rudy. Notre dernière discussion remonte à 1981 à Plan Pratz. Avec Daniel Garnier et jean Marc Boivin. Nous avions fait la veille tous les trois, un vol formidable d'Argentière jusqu'au Mont Blanc, (c'était déjà interdit mais tellement rare et merveilleux), posé derrière le CM.
Rudy dressait alors un aigle.
A+
FrançoisF
N'ayant aucune raison de cacher mon n° de tél: 05 61 89 64 44