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FORUM DU DELTAPLANE > Les débutants > PTS : faire une bonne finale


Ecrit par: Stratus 26 mai 2011 à 11:46
Salut à tous smile.gif

Tout est dans le titre : dans une approche PTS/PT8, comment choisir le bon moment pour faire le dernier 90° et entamer la ligne droite finale ? J'avoue avoir encore du mal à évaluer, et je ne suis pas tout à fait « sevré radio »...(9 vols à mon actif).

C'est une question de feeling sûrement, mais pour les premiers atterros, il est peut être mieux d'avoir quelque chose de plus carré...On m'a expliqué qu'il fallait bien observer un point de l'atterro, et en fonction de si il remonte/redescend par rapport à ton champ de vision, il faut agir ou pas...Mais j'avoue ne pas avoir bien compris.
reflexion.gif

Merci !
A plus
Stratus

Ecrit par: hubpie 26 mai 2011 à 13:21
coolio.gif S'il descend dans ton champ de vision c'est que tu planes trop bien, il va finir par passer sous toi et tu le dépasses. iiwhistling.gif
rolleyes.gif S'il remonte, c'est toi qui descends trop vite et tu vas passer dessous, autrement dit tu vas poser bien avant de l'atteindre. iisick.gif

Hubert, parapentiste, et oui !

Ecrit par: Fred 26 mai 2011 à 15:28
et alors stratus !
T'as pas osé dire aux moniteurs que tu n'avais pas compris ?
Je ne te pensais pas si timide...

Ecrit par: Alain 38Vizille 26 mai 2011 à 18:16

Salut,

Le point en question, c'est le point d'aboutissement. Tu peux aussi aller voir sur le lien ci-dessous.
A+ wink.gif


Ecrit par: Stratus 26 mai 2011 à 19:00
Citation (Fred @ 26 mai 2011 à 15:28)
et alors stratus !
T'as pas osé dire aux moniteurs que tu n'avais pas compris ?
Je ne te pensais pas si timide...

Merci pour vos réponses ! 

Hahaha Fred,

en même temps après avoir demandé 2 fois de répéter (et en plus sur le moment on croit avoir compris...) on ose plus demander !!

Ecrit par: sylv-1 26 mai 2011 à 21:21
depuis qu'il a poser a 2m du tarn il se pose des question stratus!

Ecrit par: Stratus 26 mai 2011 à 23:38
Ca casse, ça casse ! 143.gif

Non j'avoue que pour ce vol n°7, vol couché n°1, je n'étais pas occupé à évaluer l'angle de finale, et les points sur l'horizon !

Ecrit par: galevsky 27 mai 2011 à 11:12
Ah... ce sujet m’intéresse énormément. Arriver a synthétiser une procédure qui s'applique a toutes les situations.

Pour ma part j'en suis a:
  • Choisir le champs (criteres: longueur puis emplacement puis topographie puis obstacles)
  • Choisir le cote au vent du champ pour perdre l'altitude (surtout si vent fort), mais tenir compte aussi de l’aérologie: exemple a La Mure (celle au NE de St-André-les-Alpes), mieux vaut faire l'approche cote Maurel sur des arbres/champs que la faire au vent au-dessus de la rivière ou ça bastonne !
  • determiner le sens de la finale en fonction de la topographie/vent (surement le moins facile)
  • En fonction des obstacles d’entrée de terrain et sur le champ (fils électriques ? animaux ? arbres ?), choisir un point d'aboutissement atteignable (pas juste après les arbres, mais toujours au plus près de l’entrée du champ sauf si il fait 800m de long). C'est a ce moment-la qu'on détermine la marge de sécurité par rapport a l'obstacle le plus haut: en positionnant le point d'aboutissement)
  • Si il y a des obstacles (ça peut être une barrière a 1m20 comme une grue a 30m), considérer l'obstacle le plus haut (et non pas le point d'aboutissement dans un premier temps) pour exécuter sa branche de vent de cul et de travers de façon a être sur de passer au-dessus de l'obstacle le plus haut.
  • Une fois l'obstacle le plus haut passe, se concentrer maintenant sur le point d'aboutissement et tout faire pour y être.
  • La suite ne fait plus parti de la prise de terrain
Et quand on est bon, on doit faire ça en tenant compte d’éventuels changements de situation (vent qui tourne...) ou bien nouvelle donnée (découverte d'un fil métallique en plein milieu du champ, pente descendante alors qu'on la voyait vraiment plane etc...) et être capable de faire évoluer sa prise de terrain pour en tenir compte. Ça veut dire que la trajectoire est connue car déterminée plus haut, et qu'on est concentre sur la lecture des informations (on regarde souvent pas droit devant, mais l'obstacle, le champ lui-même, biroute si il y a etc...) Si je regarde mon cas particulier, j'ai compris la procédure, mais il y a quelques semaines, j'ai fait l'erreur de ne pas réadapter ma PT alors qu'il y avait la place de le faire (je me mettrais des baffes). Donc c'est un entrainement a faire, refaire, et refaire, et il est bon de se faire un débriefing (au moins seul si on est tout seul) sur ce qu'il aurait fallu faire pour que la PT et le pose soit mieux. Une autre chose sinon, c'est imaginer la PT dans l'autre sens si jamais le vent venait a tourner pendant l'approche... il arrive qu'en vent de cul, on doive planter un demi-tour sur place, et prendre le champ a l'inverse que ce que l'on pensait 100m plus haut... et comme dans ces moments-la de découverte de vache, de vent qui tourne, on est jamais très serein, il faut essayer de ne pas improviser a 20m/sol... donc réflexion au plus tôt 100m au-dessus pendant qu'on est peinard et pas en situation d'urgence.

Apres pour ce qui du choix PTS ou PTU ? Quand il n'y a pas la place, c'est PTU obligatoire, quand il y a la place, c'est PTU ou PTS... ça veut dire que faire des PTU ça marche TOUT LE TEMPS, faire des PTS, non..... la PTU est OBLIGATOIREMENT maîtrisée, alors que la PTS, si tu sais pas la faire.... a la limite, qu'est-ce-que ça peut faire ? Pire, je me suis posé hier a Saint-André atterro officiel en PTS, moi qui en fait jamais... j'ai finis avec un dernier virage un peu bas... ça passe parce que les conditions étaient super calmes, mais c’était moche comme tout ! Il y a tellement de la place, que je me suis mis en mode vacances, le cerveau débranché, a faire mes virages tranquillement sans vraiment réfléchir, tu tournes un peu comme tu le sens en fonction de l'altitude que tu perds et de la distance au point d'aboutissement, mais c'est bcp moins construit comme approche (c'est peut-être moi qui sait pas faire les PTS comme il faut, mais je doute que bcp de pilotes qui tapent des S savent combien ils vont en faire pour être a leur point 100m au-dessus), bref la prochaine fois je me cantonne a la procédure qui marche tout le temps et qu'il faut maîtriser: même si c'est du luxe tellement il y a pas de risque de prendre son terrain, ce sera PTU !!! Je trouve qu'elle oblige a faire l'effort intellectuel et la démarche de construction pour la PT qu'une PTS n'oblige pas forcement. En tout cas chez moi.

Ecrit par: pierro 27 mai 2011 à 11:45
mes petites procédure sécu pour poser bien avec une aile d'école :

Ce que l'on m'as enseigné en suisse :

on pratique en PTU, je trouve qu'il y a plus de marge, surtout au début des premiers vols.


-ne jamais quittez le terrain des yeux, dans toutes les phases de l'approche

-toujour regardez la manche à air AVANT de prendre une décision quand au sens de posé.

Une fois dans l'avant-dernière branche du U, Choisir le bon moment pour faire son dernier virage a 90°. c'est le plus difficile, il faut connaitre son angle de plané et au besoin adapté sa vitesse pour arrivez au "point de contact sol" idéal. Pour ma part, avec une aile école, ça se passe assez haut et j'effectue ma finale "a fond" (moins de sensibiliter aux turbulence, plus de précision de pilotage).

Une fois arriver au "point de contact sol" relacher progressivement sa vitesse pour longer la planète, se relever et choisir le moment du poussé... Avec une aile école, ça n'allonge pas beaucoup. Prévoir un plus long flair avec une aile perfo (on peut aussi cueillir des fleurs en final quand ta copine t'attend en bas laugh.gif )

la plupart des gens volants s'accord à dire que le delta est l'aéronef le plus difficile a poser. C'est pour ça qu'il ne faut pas hésiter à multiplier les plouf histoire de multiplier les atérro.
La théorie, il en faut. Mais c'est en posant qu'on rejoins le sol (ça ça ne veut rien dire biggrin.gif )

Sinon ne t'inquiète pas, au bout de 7 vols, personne ne pose encore comme un oiseau. A ce stade il faut se concentrer a garder bien son cap en finale et faire confiance a la voix qui te parle entre 2 crshhhh (serai-ce ta conscience ?? )

Bon vol !

Ecrit par: galevsky 27 mai 2011 à 11:53
Citation (pierro @ 27 mai 2011 à 11:45)
-toujour regardez la manche à air AVANT de prendre une décision quand au sens de posé.

Ben pas que.... avant pendant, après, et relativement souvent. Moins il y a de vent, plus il faut regarder...

Si on a une manche a air, ca se regarde:
  • Pendant la perte d'altitude: est-ce-qu'il y a des cycles ? et que le vent est etabli au contraire ? Force du vent qui change ?
  • en avancant vers le debut de la vent de cul
  • pendant la vent de cul on reagrde aussi: faut-il finallement inverser le pose ? c'est encore temps normalement
  • dans la branche de travers: petit coup d'oeil, ca n'a pas tourne ? On change rien au point d'aboutissement ?
  • Dans la finale: toujours pas tourne ? Vent legerement de travers ? Besoin de faire un palier un peu de biais ?
  • Dans le palier: toujours bon ? Passe vent de cul: on peut poser roulettes ? Sinon il faudra pousser plus tot...

Alors avec l'habitude, y'a pas besoin de manche a air pour sentir qu'on vient de passer vent de cul, et on laisse l'aile a la fin du pallier se mettre toute seule de biais si besoin pour un pousse bien face au vent, mais si il y a une aide telle que la biroute, faut pas avoir peur de l'user en la regardant :o)

Ecrit par: pierro 27 mai 2011 à 12:36
tout a fais d'accord, il faut regarder la manche a air souvent, même le plus souvent possible !

mais il est dangereux de changer le sens de son approche près du sol, cruel dilemne !

Ecrit par: Stratus 27 mai 2011 à 14:34
Merci pour vos réponses détaillées les gars ! biggrin.gif
Mais vous parlez plutôt de PTU quand vous dites "branche vent de cul" etc, non ?

En PTS, j'ai remarqué que mon principal défaut est de croire que je suis trop haut pour entamer la finale. J'ai toujours tendance à vouloir faire quelques S de plus...

Mais rassurez-vous, dans l'ensemble ça pose pas trop trop mal !! Le vol 7 était plutôt limite, les conditions se sont dégradées en quelques 10aines de minutes...

Ecrit par: galevsky 27 mai 2011 à 15:26
Citation (Stratus @ 27 mai 2011 à 14:34)
Merci pour vos réponses détaillées les gars ! biggrin.gif
Mais vous parlez plutôt de PTU quand vous dites "branche vent de cul" etc, non ?

Of course, branche vent de cul - travers (la base) - finale = U


Citation

Mais rassurez-vous, dans l'ensemble ça pose pas trop trop mal !! Le vol 7 était plutôt limite, les conditions se sont dégradées en quelques 10aines de minutes...


On est rassuré... le soucis c'est qu'on reste longtemps débutant sur les phases techniques telles que le posé en delta: d'abord on sait poser en terrain connu de manière très propre en conditions faibles, puis on assure même en fortes, puis vient la découverte d'atterro différents, puis viennent les vaches qu'on choisit plus ou moins, les atterros se passent dorénavant avec la fatigues des heures de vols, et ça fait faire des erreurs de débutants alors qu'on est plus en age de les faire, les "merde je me suis fait piéger par", puis une fois que tu as tout connu les pièges a la con, vient alors le plus difficile: réussir tous tes atterros et ce en gérant ta fatigue, les situations exceptionnelles, les imprévus, l’accès a la facilite sur les atterros que tu connais comme ta poche etc....

Apres deux ans et pas mal de dispo et de motiv' pour voler, j'aborde le cross.... je me rends compte que j'en suis aux balbutiements... A 7 vols, tu en es au niveau zéro du delta. C'est pas une critique, hein, c'est juste que je trouve que les élèves n'ont pas de visibilité sur le sport qu'il pratique.... en fait tu fais même pas le même sport. C'est dingue mais c'est vrai. Tu passes des journées très différentes et tu ne joues pas au même jeu, tu es a cote des vrais problématiques d'analyse de l’environnement, les nuages, le choix de la route, tout ce qui fait le coeur du sport... en école on ne le voit pas. Alors l’école est bien évidemment un passage obligé, mais je trouve que c'est dur et que tant que tu es pas sorti de l’école tu ne peux même pas savoir si ce sport va te plaire, si tu vas prendre ton pied a gérer des situations avec des points bas, et surtout qui évolue en une poignée de minutes radicalement. C'est très difficile mentalement.

Gal'

Ecrit par: sequoia 27 mai 2011 à 15:34
dans 2 semaines on va pouvoir mettre en pratique wink.gif
ptu pour moi bien fraiche... laugh.gif

Ecrit par: Nio 27 mai 2011 à 17:10
En matière d’atterrissage il est difficile de trouver des définitions générale.
Sorti de la théorie et des cas d'école tout se complique, les paramètres se conjuguent à l'infini : conditions (calme à turbulentes), vent (fort à faible), taille du terrain, configuration du terrain (plat, montant, descendant, lisse, avec obstacles...), configuration de l'approche (dégagée, bouchée en entrée, matérialisée par des obstacles etc..), état du pilote (fatigué, stressé, endormi...) ...

Moralité: c'est en posant qu'on devient ... euh... ah non ça marche pas iishutup.gif

Ecrit par: Invité : Mircea 29 mai 2011 à 11:55
Salut Stratus

" En PTS, j'ai remarqué que mon principal défaut est de croire que je suis trop haut pour entamer la finale. J'ai toujours tendance à vouloir faire quelques S de plus..."

Juste une petite astuce :

Lorsque tu sens qu'il est temps de se mettre en finale, mais tu as peur d'être encore trop haut, jette un coup d'oeil à l'extrémité du terrain et calcule si avec les conditions de vent tu as un risque de la dépasser. ..

Ecrit par: FrançoisF 31 mai 2011 à 15:05
Citation (Invité : Mircea @ 29 mai 2011 à 11:55)
Salut Stratus

" En PTS, j'ai remarqué que mon principal défaut est de croire que je suis trop haut pour entamer la finale. J'ai toujours tendance à vouloir faire quelques S de plus..."

Juste une petite astuce :

Lorsque tu sens qu'il est temps de se mettre en finale, mais tu as peur d'être encore trop haut, jette un coup d'oeil à l'extrémité du terrain et calcule si avec les conditions de vent tu as un risque de la dépasser. ..


En complément de Mircea, je constate qu'en général on s'engage dans la branche vent arrière trop tôt donc on se présente trop haut. Cette décision est lié au fait que l'on redoute d'être court et de devoir effectuer des manœuvres précipités au ras du sol. Il existe un juste milieu et j'ai fais un petit croquis pour essayer d'expliquer la manœuvre en terrain connu ou inconnu, venté ou sans vent, exigu et bordé d'obstacles ou immense et dégagé, après 10' de vol ou plusieurs heures.

Ecrit par: Stratus 31 mai 2011 à 15:44
Très sympa et clair ce croquis François ! C'est pour la PTU mais le principe prise d'information/adaptation est certainement le même pour la PTS...

Ecrit par: FrançoisF 31 mai 2011 à 15:51
Citation (Stratus @ 31 mai 2011 à 15:44)
Très sympa et clair ce croquis François ! C'est pour la PTU mais le principe prise d'information/adaptation est certainement le même pour la PTS...

Une PTS n'est jamais qu'une PTU ou une PTL qui a mal tourné !! wink.gif

Ecrit par: JYPE74 01 juin 2011 à 13:26
L'avantage de l'avénement de la video sur nos ailes permet de mieux se rendre compte - quand elles sont filmées jusqu'au bout et relayées par les films au sol - des différentes approches mises en oeuvre par différents deltistes.
Ainsi, on peut remarquer que :
* certaines prises de vitesse sont annihilées par la recherche (souvent tatillonne) des montants lors du relevage, ce qui engendre également un balancement du corps qui dévie l'aile de son axe souhaité...
* beaucoup de finaux se terminent sans "poussé franc", avec des mains "trop basses" sur les montants pour le réaliser...
* l'aile en sous-vitesse a souvent tendance à "partir" sur un côté, et finir sur un bord d'attaque en en tout cas sur le nez...
Même si ces attéros se finissent sans casse, on ne peut pas dire que ce soit très rassurant pour le spectateur éventuellement attiré par ce sport merveilleux.
Alors, comme les anciens l'écrivent, faire des posés, des posés, des posés, et débriffer avec l'aide de camarades plus expérimentés, même si l'on sait que sur le même attéro, à quelques demi-heures près, ce ne sera jamais exactement les mêmes conditions, et qu'il faudra s'adapter à leur évolution.
En tout cas, persévérer, ne pas désespérer, car quand on regarde de près les "posés" des concurrents des championnats du monde, il y a tout bonnement 50% de déchet...et oui...

Ecrit par: planplan 01 juin 2011 à 20:54
Citation (FrançoisF @ 31 mai 2011 à 15:51)
Citation (Stratus @ 31 mai 2011 à 15:44)
Très sympa et clair ce croquis François ! C'est pour la PTU mais le principe prise d'information/adaptation est certainement le même pour la PTS...

Une PTS n'est jamais qu'une PTU ou une PTL qui a mal tourné !! wink.gif

Salut François,
Et c'est quoi une PTS qui torne mal ? reflexion.gif

Ecrit par: FrançoisF 01 juin 2011 à 22:40
Citation (planplan @ 01 juin 2011 à 20:54)

Salut François,
Et c'est quoi une PTS qui torne mal ? reflexion.gif

Tu veux dire une PTL ou U qui a mal tourné surement.
Parfois on a mal évalué sa pente, mais parfois aussi la manœuvre est parfaite et un élément vient modifier notre angle vers le but. (inversion de la direction du vent, grosse dégueulante , ascendance dynamique ou thermique, autres..).

Ecrit par: planplan 02 juin 2011 à 01:40
J'avais bien compris , c'était de l'humour biggrin.gif je voulais savoir ce qui sauve une PTS loupée...
biggrin.gif

Ecrit par: FrançoisF 02 juin 2011 à 09:29
Citation (planplan @ 02 juin 2011 à 01:40)
J'avais bien compris , c'était de l'humour  biggrin.gif  je voulais savoir ce qui sauve une PTS loupée...
biggrin.gif

L'acte de contrition . Ca n'a jamais marché mais permet de faire reposer notre "destin" sur les épaules de cet inconnu dont tout le monde parle et que personne n'a jamais vu. En tout cas, avant le cachou final ça occupe l'esprit.
" Une personne très pieuse qui tombe à l'eau joint les mains fait une prière et meurt noyé ". Personnellement je préfère nager amen ! wink.gif

Ecrit par: FrançoisF 07 juin 2011 à 17:17
Toujours au sujet de l'atterrissage "aux vaches", j'ai modifié mon mauvais croquis ci dessus pour faire figurer quelques éléments permettant de deviner la direction du vent.
Je suis preneur pour d'autres repères.

Ecrit par: patrick bouillet 07 juin 2011 à 20:46
Salut les p'tits clous,

il y a un point qui n'a pas été trop évoqué : c'est le choix de l'atterro !

Je rejoins Gal, quand il dit qu'entre un débutant et un crossmen, on ne fait pas tout à fait le même sport (mais c'est ça qui est bien : on fait plein de sports différents en pratiquant la même activité).

Quand on est débutant, on vole principalement en local et atterro après atterro on commence à prendre ses repères même si le changement de la force du vent peut rendre complètement différent le terrain que l'on croyait si bien connaître.

Vient ensuite les premiers cross et les premières vaches. Et là, je dis : on assure !

Entre une poubelle en pente coincée entre 3 lignes, une haie de peupliers et sous le vent d'immeubles et un champ qui permet de poser un boeing, on choisit bien évidemment le deuxième, même si cela enlève 5 points à la CFD !

Plus on avance dans son "métier" de crossmen et plus on va pouvoir prendre des risques calculés et décider d'aller se poser quand on est à 100 sol voir moins. Ceci étant consciemment ou non tout au long de son vol on aura bien évidemment repéré un atterro possible et son corollaire indispensable l'atterro de secours (surtout quand l'environnement est hostile (forêts, agglomérations, lacs, etc, etc)).

S'il n'y a qu'une seule solution "non connue", je renonce et j'envisage un autre cheminement. A plusieurs reprises, je me suis béni d'avoir cette attitude, puisque j'ai découvert à 200 m sol (mais en local de l'atterro de secours) que le porte avion envisagé était en pente (et pas dans le bon sens) ou qu'une perfide clôture électrique m'attendait en plein milieu de champ pour me faire le coup de la guillotine...

A titre personnel, même à 1000 m sol, j'ai toujours repéré les différents points où je vais pouvoir me poser (devant, sur les côtés et bien sûr ceux que je viens de survoler).

Enfin et pour faire râler Yon l'avantage du rigide c'est d'avoir des volets. Avec ce type d'engin la PTS est exclue surtout quand on a décidé de mettre les volets à donf (grand danger !). Après la VA et la base, je me présente donc assez haut en début de champ pour la finale et je gère le point d'aboutissement avec les volets : trop long, je les mets à donf et je tire la Speed barre, trop court, je relâche un peu de volet pour allonger.

Bons vols à tous.

amicalement

patrick CRN

Ecrit par: Nio 08 juin 2011 à 12:10
Citation (patrick bouillet @ 07 juin 2011 à 20:46)
l'avantage du rigide c'est d'avoir des volets.

Ca c'est une excellente nouvelle, va falloir que j'en parle à mon pote François D. depuis qu'il est passé au rigide il ne fait plus de cross par peur d'avoir à poser court iishutup.gif

Ecrit par: FrançoisF 09 juin 2011 à 16:01
Citation (patrick bouillet @ 07 juin 2011 à 20:46)
Salut les p'tits clous,




Enfin et pour faire râler Yon l'avantage du rigide c'est d'avoir des volets. Avec ce type d'engin la PTS est exclue surtout quand on a décidé de mettre les volets à donf (grand danger !). Après la VA et la base, je me présente donc assez haut en début de champ pour la finale et je gère le point d'aboutissement avec les volets : trop long, je les mets à donf et je tire la Speed barre, trop court, je relâche un peu de volet pour allonger.

Bons vols à tous.

amicalement

patrick CRN


timout.gif
ff

Ecrit par: Stratus 21 février 2012 à 10:54
Pour compléter ce sujet, cet article instructif trouvé sur le site de l'école delta de Millau.



PS : qu'est-ce que le VP57 dont j'entends parler souvent quand on parle d'attérros en delta?


à +

Ecrit par: Longchamp 21 février 2012 à 12:14
Salut Stratus,

C'est sans doute le n°57 de Vol Passion.

Ecrit par: Stratus 21 février 2012 à 13:31
Ah oui, effectivement, en plus on le trouve en pdf sur internet, c'est sympa ça... biggrin.gif


Ecrit par: Raymond Caux 28 avril 2012 à 11:49
...