>>> Contrer et cadencer
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Donnons la parole à Didier FAVRE
Un buisson frémit, m'indiquant une ascendance. L'aile se cabre, soulève
son côté gauche; je contrecarre en balançant mon poids
du même côté et pousse légèrement le trapèze.
•
Il contrecarre en balançant son poids du même côté.
Attention à ne pas laisser partir les pieds du côté opposé,
ce qui annulerait le déplacement du centre de gravité du pilote,
l'action à contrer le thermique aurait une efficacité nulle;
il faut obtenir un déplacement latéral de tout le corps, ce qui
demande un réel effort musculaire au niveau des bras, des épaules
et du dos;
cette action revient à faire ce que l'on appelle parfois guidonner.
• Il contrecarre et pousse légèrement le trapèze.
Si on incline l'aile sans cette action à pousser, elle aura tendance à partir
en glissade,
glissade qui se transformera en très léger piqué en vue
d'une stabilisation à une vitesse de vol supérieure;
d'où perte d'altitude puis stabilisation en virage beaucoup trop large
et dégradation de la performance de l'aile en taux de chute.
L'action à pousser sert à éviter la glissade et à cadencer
le virage; elle sera dosée de manière à prendre et à maintenir
la vitesse de vol optimale en thermique.
Le pilote définit cette vitesse optimale en fonction des conditions:
- lente si le thermique est large et doux,
- majorée juste ce qu'il faut s'il est turbulent pour gagner en maniabilité,
- majorée plus franchement, s'il est nécessaire d'incliner fortement
l'aile dans un thermique très étroit.
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